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Nghaba, un maraîchage difficile.

lundi 23 mars 2015, par André Petithan

Ces 7 et 8 mars, les responsables et acteurs du maraîchage de Nghaba ont bénéficié d’une formation.

En effet, le périmètre de Nghaba reste toujours une équation difficile.

Sa résolution demeure une action indispensable vu les innombrables efforts consentis à sa réalisation.

De ce fait le suivi de décembre a permis de prendre des mesures dont la formation des membres actifs aux techniques de maraichages par les agents techniques du développement rural de Tambacounda.

Pendant ces deux jours les problèmes structurels, la fabrication de planche, le compostage, la fabrication de pesticides.

Pour l’organisation, les rôles et responsabilités ont été étudiés, des difficultés relevées. Il a été retenu de réorganiser le bureau et de les accompagner.

D’une manière pratique la formation de deux femmes et de huit hommes s’est déroulée dans le périmètre. Toutes les phases ont été théorisées et pratiquées et le groupe a bien maitrisé la procédure.

Une pépinière d’aubergine de trois mètre carré est faite par les femmes de Nghaba pour la première fois de leur vie.

Une nouvelle méthode de compostage sortie des laboratoires de recherche a été initiée et pratiquée. Ainsi trois fosses compostières sont établies.

La fabrication de pesticides de neem et de piment est aussi mise en application.

Les participants ont très bien magnifié cette pratique parce que la pratique de maraichage est complétement ignorée dans la zone.

D’ailleurs des hommes ont manifestés leur intérêt à accompagner les femmes et ont participé à la formation. Un d’eux a pris en charge la question du labour et les autres vont renforcer la haie morte déjà entreprise par les femmes.

Maurice Sarr a haussé le niveau de la rencontre par sa participation à la formation durant les deux jours.

L’Administrateur, chargé des projets, Abdoulaye Diallo

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