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Discours du Principal, Maurice Sarr

dimanche 23 mai 2010, par André Petithan

Monsieur le Préfet du Département de Malem-Hodar

Monsieur le Sous- Préfet de Sagna

Monsieur le Maire de la Commune de Malem-Hodar

Monsieur l’Inspecteur Départemental de l’Education de Malem-Hodar

Messieurs les PCR

Messieurs les Directeurs d’école

Chers collègues enseignants, chers élèves, Monsieur le Président de l’APE, Honorables invités.

L’organisation des journées culturelles du CEM de Malem Hodar, objet de notre rencontre d’aujourd’hui, m’offre l’opportunité de m’adresser à cette auguste assemblée.

Vous me permettrez, tout d’abord, de remercier nos autorités administratives, académiques, municipales et locales ; en effet, de jour comme de nuit, et dans tous les domaines, les autorités nous ont constamment assistés, appuyés matériellement et moralement ; elles sont pour nous des guides, des conseillers et des formateurs ; encore une fois merci et que nos prières de paix et de santé vous accompagnent.

A ces remerciements, j’associe le corps professoral, une équipe pédagogique dont les règles primordiales sont, en premier lieu, la sainte loi de la disponibilité et en second lieu la règle d’or du serviteur de la patrie ; je tairai quelques-unes de leur qualité, tel le zèle au travail, la conscience professionnelle et le dévouement à la cause commune.

Mention spéciale aux encadreurs du FSE (Aly C. Dieng et Francis A. Manga) sans qui ces journées culturelles n’auraient certainement pas un tel éclat. Ces considérations s’adressent aussi aux surveillants qui, dans le même ordre d’idées, sont des « héros tapis dans l’ombre », ne ménagent aucun effort pour faire de notre CEM un pôle d’excellence. Merci à M. Idrissa Diallo et à Oustaz Babacar Kâ pour les exposés si riches et si pertinents.

Remerciements également à nos chers élèves sur qui la nation fonde tout son espoir ; nous savons qu’ils ont besoin de se sentir écouté, honoré, accompagné sur le dur chemin du succès et c’est là la mission de l’enseignant ; mais succès qui exige également volonté et discipline dans le travail, et c’est là celle de l’élève. Enfin, j’encourage et félicite le personnel de service. En effet, il est au service de tous et de tout : je veux nommer le PDG Abdourahmane Faye, Amadou Kâ, l’homme au sourire et la Présidente, Fatou Diba, la conseillère. A la dynamique APE, à la tête de laquelle se trouve l’infatigable Iboulaye Kâ, je dirai simplement « merci » pour tout ce que vous avez fait et continuez de faire quotidiennement pour notre Institution scolaire, la vôtre.

Le reste de mon intervention, M. le Préfet, honorables invités, sera axée principalement et en résumé, sur deux points : l’impact des journées culturelles dans le système éducatif et les défis à relever.

Le CEM de Malem-Hodar a six ans, donc encore jeune mais « aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années » ; la preuve : les assez bons résultats au BFEM en 2008 et plus ou moins bons en 2009, malgré les regrettables perturbations scolaires.

Le Foyer Socio- Educatif désigne, par assimilation, le domicile familial ; il doit être ainsi par définition un lieu plutôt un cadre de vie (échanges, partage, formation ....etc.) et d’apprentissage à la responsabilité de la vie en tous ses aspects. Car, celui qui apprend a une tâche à accomplir et doit voir comment ce qu’il apprend est lié à sa propre expérience vécue ; c’est dire que le Foyer devrait être une entreprise de collaboration entre acteurs de l’éducation : deux journées et demie de communion et de partage viennent de le démontrer.

En résumé, les manifestations du FSE sont des moments de concertation, de formation et d’actions citoyennes ; sa mission et ses objectifs peuvent se résumer à l’épanouissement du « moi », à la culture du corps et de l’esprit. En définitive, le FSE permet aux élèves de s’investir pleinement pour leur bien être social dans un environnement sain. Il apparaît ainsi que le Foyer Socio- Educatif a les mêmes objectifs que le système éducatif : former des citoyens responsables.

Cependant, les journées culturelles du FSE devraient nous inviter plutôt à réfléchir sur les nombreux défis à relever : l’accueil et le maintien des élèves nouvellement orientés au CEM et la recherche de moyens matériels et financiers pour les élèves en difficulté.
Nous sommes persuadés que les autorités administratives, académiques et municipales nous aideront à enrayer définitivement ce défi ; pour notre part, nous allons œuvrer corps et âme à la recherche de solutions idoines afin que les nouveaux élèves puissent au moins rester jusqu’à la fin de leur cycle (recherche de partenariat par exemple).

Je lance aussi un appel solennel à l’ensemble de la communauté éducative, aux familles et à toute personne de bonne volonté, à accueillir ces élèves en difficultés qui nous viennent hors de la Commune de Malem-Hodar, en attendant d’autres moyens.
D’ores et déjà, l’Etat sénégalais a beaucoup fait pour les Cem de proximité, parmi lesquels le nôtre : la dotation de matériels didactiques en bon nombre, la cantine scolaire et la construction de deux salles de classe en 2009. Nous osons espérer que notre appel sera entendu et que d’ici quelques années ce défi sera relevé.

Pour terminer, vous me permettrez de revenir sur les remerciements ; en effet je ne peux passer sous silence les actions réalisées par l’ASBL Malem-Auder ; elle agit et elle a agi dans beaucoup de secteurs : de l’éducation à la santé en passant par le social ; je citerai avec vous quelques-unes de ces réalisations : soutien aux sinistrés de 2008 ; réfection de salles de classe au Cem et à l’école Mor Ndiama Kâ ; des dons de médicaments au District Sanitaire ; don d’un moulin à mil à un GIE de la Commune ; le projet « Yombal Dem Ecole » et j‘en passe. Je ne parlerai pas des projets déjà ficelés et dont les réalisations sont programmées.

Chers collègues enseignants, notre métier est noble et notre tâche difficile mais à « vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ».

Monsieur le Préfet, honorables invités, je vous remercie de votre aimable attention.

Messages

  • En témoignage à votre allocution.
    Un rassemblement humain revêt toujours une profonde signification.Il s’agit ici d’arrêter momentanément les cours pour observer avec les élèves une ambiance récréative et réfléchir aussi sur le chemin parcouru jusqu’ici.C’est dans cette dynamique que s’inscrit avec brio,concision et clarté le discours de Monsieur le Principal.Que de joie et de bonheur lorsqu’il nous arrive de jauger le niveau d’expertise de nos enfants malgré l’insuffisance des moyens pédagogiques.
    Aux acteurs dynamiques du CEM, le parent d’élèves que je suis, témoigne toute sa reconnaissance pour le remarquable travail effectué jusqu’ici. Je suis très sensible et il n’y a aucune raison de le cacher, à ces performances déjà appréciables auxquelles vous êtes parvenus.Ces résultats participent de manière efficiente à propulser notre école,votre école, au firmament de l’excellence et de la performance.Soyez en remercier du fond du coeur par un frère d’arme qui veut déclamer dans la douceur vos noms de pédagogues rompus à la tâche.
    Je demeure convaincu que vous résisterez sous l’effet de ce vent violent qui décime tout sur son passage ;vous vous plierez certes mais vous ne romprez pas pour autant.
    Aussi,voudrions-nous activer les leviers de la solidarité et de la coopération car la construction d’une oeuvre grandiose ne peut être supportée par les épaules fragiles d’une seule partie.Elle doit être empreinte du seau d’une mobilisation collective. Oui Monsieur le Principal les actions incommensurables et particulièrement nobles de nos partenaires belges ne peuvent être exprimées par aucune langue.Elles dépassent notre entendement et nous ne saurions jamais assez les remercier pour toutes les actions entreprises dans notre département.
    Bravo Monsieur Le Principal, Chapeau bas aux Professeurs du CEM,vive le Partenaire belge.
    Sentiments malèm-audériens.
    Idrissa Diallo.