Que la lumière soit !

Lorsqu’un groupe de sympathisants de Malem-Auder est accueilli dans un village de la zone de Malem-Hodar, le groupe essaie le plus souvent de participer à l’amélioration de la maison d’accueil.

Cela a été le cas en avril 2012. La "maison" des professeurs du village de Hodar a en effet accueilli le groupe Jënd ci jub durant deux journées.

Cette "maison" est en fait un ensemble d’une dizaine de cases avec un large espace pour les animaux domestiques dont les enseignants s’occupent pour améliorer leur quotidien. Chaque case mesure environ 2,50m sur 2,50m et est surmontée d’une toiture pyramidale traditionnelle en paille. L’intérieur contient un lit et, parfois, un banc d’école qui sert de bureau au professeur.

A Hodar, il y a de l’eau courante depuis environ 2 ans. Par contre, pas de trace d’électricité...

C’est donc à la lueur de faibles lampes électriques utilisant de mauvaises batteries chinoises (non-rechargeables bien entendu !) que toutes les occupations du soir doivent se dérouler, y compris l’indispensable travail de préparation et de correction de ces enseignants.

Un des jeunes du projet, soutenu par ses parents, avait prévu d’apporter un petit panneau solaire et le matériel nécessaire à l’éclairage des différentes cases où les professeurs de Hodar logent habituellement.

L’asbl, sur place, a pris en charge le câblage, la batterie solaire et la main-d’oeuvre.

Un membre sénégalais de l’asbl, électricien de métier, Souleymane Kebe, s’est donc chargé de l’installation du matériel. Voici quelques photos...

Le panneau solaire est installé sur le toit d’un bâtiment en dur (le seul) et charge la batterie. De celle-ci part un câbe élctrique qui dessert les cases. Dans chaque case, un interrupteur et un néon LED qui contient sa propre batterie. On peut donc décrocher le néon et s’en servir comme d’une lampe-torche !

Le budget approximatif pour une telle installation est d’environ 500 €.