Réalisé en 2019-2020, le projet d’élevage de Diam-Diam fonctionne parfaitement. Le cheptel a déjà bien évolué (par le jeu des naissances et des ventes) ce qui permet au groupement d’afficher des résultas encourageants. Seule la filière laitière doit encore faire l’objet d’une mise en valeur. Rappelons que le périmètre protégé de 16 ares comprend une étable et un entrepôt en voûte nubienne.
La demande du groupement pour une extension du projet va dans deux directions: d’une part une petite adduction d’eau. En effet, une canalisation passe à proximité du périmètre et actuellement, le groupement dépend d’un robinet communautaire au tarif plus élevé qu’avec un robinet privé. Or, la consomation n’est pas négligeable : 1m³/jour est en effet nécessaire pour abreuver les bêtes.
D’autre part, vu la présence massive de fumure à disposition, le groupement souhaite une formation en agro-écologie et de quoi entamer une production marâichère sur leur petite surface.
La proposition est intéressante car, jouxtant le périmètre, il y a un grand terrain disponible, pourvu d’un ancien puits à rénover. On pourrait donc d’ores et déjà imaginer une sorte de « projet Bangadj bis » dans un avenir plus ou moins proche… Mais ne brûlons pas les étapes….
Les besoins exprimés pour 2022 sont évalués à environ 350.000 cfa (soit 540 €) : addcution d’eau, achat de semences et d’outillages, formation en agro-éologie. Le groupement prend en charge 100.000 cfa; Malem-Auder le reste.
La réalisation devrait être relativement rapide.