Le solde est positif du point de vue comptable, ce qui est à encouragé vu les efforts déployés par les femmes après une série de désagréments : fissure du bâtiment, effondrement d’un four à pain expérimental,…

Le suivi prévu permettra de consolider la bonne gestion du groupment et donc de mieux asseoir la rentabilité du projet.

Après six mois de travail si les soixante-quatre membres se partageaient le bénéfice chacun aurait seize mille sept cent dix francs CFA soit deux mille sept cent quatre-vingt-cinq francs CFA par mois ce qui est encore loin de notre objectif de création de revenus.

La priorisation de la production, sa quantification et sa commercialisation au-delà de leur propre marché restent à améliorer. La mentalité autarcique des membres limitent leur production au besoin immédiat de Boulel alors que l’outil a une potentialité beaucoup plus grande.

Par conséquent la méthodologie et le marketing, la gestion du cycle de production sont à renforcer.

Après la rencontre « bilan », les femmes sont conscientes des difficultés évoquées et s’engagent à relever les défis évoqués :

  • la réorganisation de l’association en trois groupes d’activités à mettre en place conformément aux variétés choisies pour le maraîchage de la campagne hivernale : manioc, patate douce et gombo.
  • arrêter temporairement l’élevage pendant l’hivernage et réinvestir le bénéfice en micro crédit jusqu’en janvier.
  • continuer l’accompagnement soutenu du chargé des projets pour une meilleure maîtrise de gestion des secteurs avec méthode
  • création de la commission de vente formée et encadrée.

L’administrateur, chargé des projets, Abdoulaye Diallo