Il s’agit d’un nouveau projet. Le village est situé à environ 2 km de Bangadj. Le facilitateur actuel de Bangadj, M. Babacar Ndao, est en poste comme enseignant dans le village ce qui constitue un avantage certain.

Le groupement est en cours de constitution et s’est déjà activé dans un maraichage sur un terrain privé. Le chef du village a attribué au groupement une nouvelle parcelle proche d’un puits à réhabiliter. La parcelle est assez accidentée mais cela ne pose pas de problème.
Pour ce projet, les investissements de départ sont coinstitués par un nettoyage profond du puits, de l’outillage et une première phsa de formation en agro-écologie. 

En 2022, Malem-Auder a investi environ 3000 € pour préparer cette 1ère phase.

Si l’on met en oeuvre notre volonté de phaser les projets dans le temps, on peut imaginer que l’étape 2 (2023) pourrait être une intervention d’Ingénieur Sans Frontière pour obtenir les fonds nécessaires à une sécurisation en grillage, la construction de plusieurs bassins, l’achat d’une pompe et du matériel solaire.

Toujours dans ce cas, il est possible qu’une 3e étape (2024) soit constituée par un apport en élevage afin d’assurer une fumure correcte du sol et des revenus supplémentaires au groupement.

Le passage à l’étape suivante est conditionné par la réussite de l’étape précédente et par une participation communautaire accrue.

Pour démarrer, le problème essentiel est que nous ne connaissons pas la capacité réelle du puits. Pour la connaître, il est indispensable de désensabler et de réparer. Il y a donc un risque mais en se basant sur l’avis du puisatier, nous minimisons ce risque.

Ce projet est mené en collaboration avec Ingénieurs Sans Frontières