Le 25 janvier, l’ONG a organisé une journée des partenaires au siège de l’association.

Une vingtaine de présents, surtout des femmes (Jambaar, Navarène, Médina, Diam-Diam, Boulel, Bangadj)
Après une brève introduction, travail de groupe : transformation, élevage, agro-écologie.

Rapportage en commun.

  • Boulel : le maraîchage leur a permis d’avoir une activité et de produire leur consommation de légumes, alternative à ce qui vient de plus loin. Mais trop d’activités différentes et « perdues » par ça. Le plus difficile : les bêtes.
    Petite reprise d’activité : poulailler et maraîchage (un peu perdu sur la superficie d’1 Ha.)
  • Navarène : revenus et nutrition en hausse. Problème du ruissellement de l’eau et manque 1 bassin. Qualité du matériel (qu’elles ont elles-mêmes racheté). Difficulté à trouver de la matière organique pour amender le sol (devenu trop cher : 2000 cfa la charge)
  • Diam-Diam : au départ personne ne croyait à la possibilité de produire des légumes sur un périmètre si petit et le revenu est important par rapport au périmètre (mais pas de chiffre donné)
    Voûte en très mauvais état, manque de toilette, eau chère.
  • Médina : l’agroécologie a augmenté leur réseau de relation, expérience de la rationalisation, retombées positives de la 1ère campagne. Au lieu de distribuer les bénéfices, on a acheté des chèvres. Objectifs : acheter des vaches.
    Attaque d’insectes, problème des vols de panneaux et coût de la fumure devenue introuvable ou chère.
  • Wandé : prêtes à entrer dans le travail, surtout après tout ce qu’elles ont entendu… On insiste sur l’autonomisation à terme.
  • Projet Jambaar : on a tout pour réussir mais peu de dynamisme, groupement vieillissant, peut-être une jeune va-t-elle reprendre….

Prise de parole finale
Remerciement aux femmes qui ont laissé leurs tâches ménagères, encore à faire au retour.
Journée pleine d’infos. Cela permet d’avoir des précisions et de mieux comprendre. Notamment l’ensemble des compétences nécessaires pour mener à bien les diverses réalisations. Parfois d’ailleurs il y en a trop.

MA veut trouver les moyens d’augmenter les revenus, l’alimentation, la santé et l’éducation. Critères de réussites difficiles à évaluer. Mais échec et réussite doivent être partagés entre les partenaires et l’association.
L’ONG insiste sur l’importance du rapportage par les groupements. C’est trop facile à dire pour des groupements dont les membres sont à peine allés à l’école alors que notre ong a tant de mal elle-même à rapporter son travail et ses missions.

On a dit qu’il y avait un besoin de fédérer les groupements en créant une structure. Et bien cette structure elle existe. Vous avez à votre disposition une ONG qui vous accompagne. Pourquoi ne pas faire en sorte que chaque partenaire de l’ONG ait un membre dans son assemblée générale ? De cette manière, les partenaires sont impliqués dans les choix de l’ONG et en sont co-responsables. C’est une proposition que j’ai vue appliquée à Tambacounda, Am Be Koun, et cela fonctionne.

De notre point de vue, ce serait une manière très profitable à tous d’ouvrir l’ONG et de permettre à cette structure d’être vivante.
Il faut intégrer le fait que vous n’êtes pas bénéficiaires de l’ONG mais bien partenaires et en tant que partenaires vous devez avoir le droit à la parole, le droit de mettre sur la table les difficultés et de proposer des solutions.
Les propositions faites ici, qui vérifiera si elles sont appliquées ? Peut-être personne… Tandis que si vous êtes membres de cette ONG, vous aurez le droit à la parole et au suivi des décisions prises.
Il faut aussi bien comprendre que les membres sénégalais de l’ONG font ce qu’ils peuvent et sont souvent pris par leurs occupations professionnelles. C’est pour cela qu’il faut conjuguer les forces, c’est ce que vous faites dans vos groupements, c’est ce qui fera avancer les choses pour répondre aux objectifs rappelés plus haut.