Le travail de terrain se poursuit au Sénégal, impacté bien entendu par la pandémie, comme expliqué dans cet article.

La situation reprise ci-dessous concerne les mois de juin à septembre 2020. Pour rappel, les mois de juillet, août, septembre et octobre sont en général pluvieux et donc beaucoup de forces sont mobilisées pour les travaux des champs.

Il faut rappeler aussi que la plupart de ces groupements féminins ont ou ont eu des contacts et des formations communes, ce qui génère une dynamique assez rare dans la zone. La présence d’un groupement actif dans un village provoque également des réflexions qui, parfois, donnent naissance à de nouveaux projets ou à des formations de démultiplication des compétences.

Tollu Saloum à Niahène

Le groupement Tollu Saloum, du village de Niahène, (voir cet article) est actif depuis début 2019 grâce aux différents contacts  préparatoires avec les responsables sénégalais de l’association. Ces contacts ont permis d’affiner les différents aspects de la demande du groupement et, petit à petit, de les mettre effectivement en place. Vu la situation sanitaire, les responsables belges de l’association n’ont pas encore pu visiter le projet terminé mais bien entendu les responsables sénégalais de l’association suivent le groupement et évaluent régulièrement la situation.

Entre les mois de juin et septembre 2020, la production de savon et d’huile d’arachide a pu se poursuivre : plus de 300 savons, 114 litres d’huiles et plus de 150 tourteaux ont été produits et vendus. L’activité boulangerie a également permis de produire 18500 pains. Les bénéfices globaux s’élèvent à environ 550 €.

Malem-Thérigne poursuit son travail

Les deux activités du groupement sont le maraîchage et l’élevage avicole. Voir cet article.  Le maraîchage a permis une petite production : les difficultés d’approvisonnement en eau (coupure) et leprix de l’eau expliquent la faible quantité produite. Il n’ay a pas depuits à proximité de l’espace maraîcher. Au niveau de l’élevage, les résultats sont encourageants car on constate qu’après pas mal de difficultés et beaucoup de mortalité parmi les poules, la situation s’améliore.

Un premier bénéfice total de +/- 320 € (hors consommation personnelle) permet de voir la suite positivement. Le suivi effectué par les responsables de Malem-Auder a été particulièrement important pour permettre au groupement de surmonter les difficultés et de reprendre confiance.

Diam-Diam prépare sa participation au projet

Le projet de Diam-Diam est en bonne route et devrait être terminé en janvier-février.

Comme dans tout projet accepté par Malem-Auder, il y a une partie du financement qui vient du bénéficaire. Cette participation financière n’est pas toujours facile à assumer, c’est pourquoi les responsable du groupement de Diam-Diam ont mis en place deux activités génératrices de revenus : la savonnerie et la microfinance (tontine)

Ces activités génèrent donc un bénéfice de plus de 800 € qui pourra permettre une mise en place rapide du projet d’élevage bovin.

Dakhargui à Boulel… en attendant l’eau du puits….

Dakhargui est actif à Boulel depuis 2016 et la finalisation du projet remonte à avril 2018. On retrouve des activités d’élevage, de transformation huile-savon, un maraîchage ainsi qu’une unité de biogaz. Parmi toutes ces activités, une partie, malheureusement, doit être mise en veilleuse durant les mois d’hivernage par manque de temps et de mains dû aux énormes besoins en main d’oeuvre pour les travaux champêtres. La production maraîchère a été légèrement impactée par les difficultés liées à l’eau. La boulangerie a bien fonctionné. Le bénéfice global dégagé, environ 520 €, va permettre au groupement de reprendre ses activités habituelles en période sèche.

Pour rappel, la réhabilitation solaire du puits de Boulel est en cours, ce qui permettra une très nette diminutions des coûts d’exploitation de l’espace maraîcher.

Bangadj travaille déjà…

Alors que le projet de réhabilitation du puits de Bangadj est toujours en recherche de financement, le groupement bénéficiaire poursuit ses activités de maraîchage avec la difficulté de l’approvisionnement en eau.

Le suivi assuré par le chargé des projets a permis de dégager les pistes pour améliorer la production et le revenu généré de 200 €, certes faible, a donné beaucoup d’espoir au groupement. Cet espoir va être rapidement boosté puisque la commune de Woluwe-St-Lambert vient de dégager les fonds nécessaires à la sécurisation du périmètre maraîcher (les travaux démarreront en janvier).

Les perspectives sont donc positives pour ce projet, d’autant plus que le groupement est très dynamique.